E-biom se positionne comme un nouvel acteur œuvrant activement à la conservation de la biodiversité et la protection de l’environnement. Depuis 2019, cette start-up a pour objectif de rassembler une équipe pluridisciplinaire, des solutions technologiques et une expertise scientifique afin d’accompagner les acteurs publics et privés à systématiser la prise en compte de la biodiversité dans tous leurs projets.
Le projet « BEE-SAFE » (Bases for Edna Exploitation to Study Apidae Foraging habits and their Environmental pathogens) a pour objectif de contribuer à la lutte contre le déclin des pollinisateurs en analysant la compétition pour les ressources entre abeilles sauvages et domestiques et l’impact des agents pathogènes.
D’une durée de 4 ans, le projet débutera au plus tard le 31 juillet 2022.
Résumé non confidentiel du projet :
La crise de la biodiversité représente une des principales préoccupations environnementales et est directement liée à la pression des activités humaines (e.g. fragmentation des habitats naturels, surexploitation des ressources, pollution, transport d’espèces exotiques envahissantes, réchauffement climatique). De ce fait, l’Union Européenne a adopté en mai 2020 des objectifs contraignants visant à enrayer la perte de biodiversité et la dégradation des services écosystémiques à l’horizon 2030. Ce cadre encourage la mise en place de mesures pour réduire l’impact des activités humaines sur l’environnement et la biodiversité, mais peu de méthodes sont actuellement disponibles pour évaluer et objectiver l’impact réel des actions entreprises.
Une attention toute particulière à la lutte contre le déclin des pollinisateurs est préconisée. Outre l’abeille domestique (Apis mellifera), plus de 350 espèces d’abeilles sauvages sont décrites en Wallonie. L’abeille domestique visitant préférentiellement les zones aux ressources abondantes (cultures), le rôle des abeilles sauvages est essentiel afin d’assurer une pollinisation efficace de l’ensemble de la flore (espèces protégées). Malheureusement, la dynamique de pollinisation des espèces sauvages reste méconnue, tant l’abeille domestique a monopolisé l’attention des chercheurs jusqu’à présent.
Face à l’urgence de la crise environnementale et à l’importance de réagir au déclin des pollinisateurs, la méthode de l’ADN environnemental émerge comme une solution prometteuse. A travers ce projet, e-biom a pour objectif de définir l’intérêt et d’acquérir les connaissances nécessaires à l’application de la méthode de l’ADN environnemental dans le cadre de la lutte contre le déclin des pollinisateurs. La méthode a, en effet, un énorme potentiel pour étudier deux aspects primordiaux de ce déclin que sont la compétition pour les ressources entre abeilles sauvages et domestiques et l’impact des agents pathogènes.
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