La semaine dernière est paru dans la revue Science Advances une étude scientifique faisant le point sur l’état actuel des limites planétaires. Mais avant d’aller plus loin, rappelons ce que sont ces limites planétaires et ce qu’elles représentent.
Définie en 2009 par Rockström et al. dans l’article “A safe operating space for humanity” (“Un espace de fonctionnement sûr pour l’humanité”), ces limites constituent une approche scientifique déterminant les conditions requises pour que l’humanité évolue en sécurité dans un environnement sain. Au nombre de neufs, ces grandes limites sont évaluées à l’aide de plusieurs paramètres mesurables dans le temps. La mise à jour publiée ce 13 septembre connait un écho important puisque deux nouvelles limites s’approchent du seuil critique :
🌊 L’acidification des océans est sur le point d’être dépassée
🌫 La charge atmosphérique en aérosols (i.e. les particules fines dans l’atmosphère) franchit déjà la limite dans certaines régions du globe.
Sans compter que pour les limites déjà franchies, le niveau de dépassement a augmenté depuis 2015. Cet article rappelle une nouvelle fois l’urgence environnementale à laquelle l’humanité doit répondre si elle souhaite perdurer dans un environnement sain et préservé.
Concernant l’intégrité de la biosphère, limite suivie de près par E-BIOM, le constat est toujours plus alarmant puisque cette intégrité est menacée tant sur le plan génétique que sur le plan #fonctionnel, c’est-à-dire que la biosphère ne serait plus à même d’assurer les fonctions écologiques dont dépendent de nombreux services écosystémiques.
L’enjeu est de taille ! Et E-BIOM s’investit au quotidien en développant et proposant des solutions innovantes pour contribuer à la conservation et la préservation de l’environnement : 🌱 https://www.e-biom.com/notre-expertise-scientifique-au-service-de-la-biodiversite 🌱
📃 Lien vers l’article scientifique : https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adh2458
Source : Katherine Richardson et al., Earth beyond six of nine planetary boundaries. Sci Adv. 9, eadh2458 (2023). DOI: 10.1126/sciadv.adh2458
